SOURCE: GAR. à rappeler continuellement pour remettre les esprits
endoctrinés par la république, dans la vérité.
BILAN
« Les Français se sont montrés les plus habiles (révolutionnaires) artisans de
ruine qui aient jamais existé au monde. Ils ont entièrement renversé leur commerce et leurs manufactures. Ils ont fait nos affaires, à nous leurs rivaux, mieux que vingt batailles n’auraient pu
le faire »
E. Burke
Ce que l'on vous
cache...
Facture Humaine
- 20 millions de morts entre la Révolution et
L'empire
- La démographie française s'écroule
- La catastrophe équivaut aux 2 guerres mondiales alors que
la France n'a que 27 millions d'habitants...
- La France n'est plus envahie sur son territoire depuis
Louis XIV et Louis XV rajoute la Lorraine et la Corse en ne perdant que quelques centaines d'hommes...
- Les conflits de la « guerre en dentelle » comportaient des
règles d'humanité. Ces guerres étaient le fait d'armées de métier, de professionnels. La Révolution créa la conscription et la guerre totale où femmes et enfants seront directement impliqués...
«Promotion démocratique de l'holocauste »
- invasions dès 1792, 1814, 1815...Guerres civiles,
massacres, guillotine pour les suspects, port obligatoire de la cocarde, carnages et populicide en Vendée, fours et tanneries de peaux humaines...
L'Assemblée Nationale révolutionnaire avait pourtant pris
l'engagement solennel de n'attaquer la liberté d'aucun peuple et de n'entreprendre aucune conquête. Au lieu de cela, la Révolution fit entrer la France dans 23 ans de guerres (bref intermède avec
la Paix d'Amiens et la 1ere Restauration)
La France restée royaliste ne veut pas de la « levée en masse
», le pays flamand renâcle (les paysans du Nord pendant la
Révolution de Georges Lefèvre)
- Vers Cambrai : « A Morbecque, les femmes s'attroupent, puis les hommes arrivent, armés de bâtons ferrés et de fléaux,
criant : vivent les aristocrates, au diable les patriotes ! ». Même chose à Steenbecque, Meteren, Meris, Blaringhem, Boenghem, Sercus et dans tout le canton de
Steenvoorde.
« A Hazebrouck même, une bande de 400 à 500 paysans attaquent le corps de
garde... »
La Révolution est obligée de payer cher pour avoir des
volontaires ou de donner des biens nationaux...
La Révolution et L'Empire « nettoieront » la France de sa
jeunesse et quand il n'y en aura plus, l'Empire mobilisera ce qu'elle appellera les « Marie-Louise », les tout jeunes conscrits, presque sans instruction militaire qui seront décimés à la
boucherie de Leipzig. « Un homme comme moi aurait dit Napoléon à
Metternich, ne regarde pas à un million de morts. »
La période révolutionnaire coûta environ 400.000 morts.
Napoléon rajouta 6000 morts à Marengo, 8000 à Austerlitz, 10000 à Eylau, 15000 à Essling, 30000 à Wagram, 300.000 avec l'Espagne et la guerre civile, 10000 à la Moskova, la Bérézina 7000 sans les
disparus. Sur les 650.000 hommes passant en Russie, 100.000 reviendront, 100.000 seront prisonniers et 300.000 périront sous la mitraille, misère ou froid...En 1813, ce sera encore 250.000
hommes, Dresde 9000, Leipzig 60000 et enfin Waterloo avec environ 26000.
La désertion
On se mutile ou on se révolte. En 1811, on compte 60.000
hommes cachés dans les bois. En 1812, les mutineries s'organisent dans plusieurs villes de France. Les étrangers mobilisés s'enfuient, Suisses, Croates, les Portugais puis les Polonais, 50.000
désertions pendant la campagne de Russie.
En total de 1789 à 1815, nous avons 1.400.000 victimes,
400.000 pour la révolution, 1 million pour l'Empire auxquels il faut rajouter les morts de la Terreur et de la Vendée. Les émigrés ne sont pas forcement les nobles car paysans, bourgeois, prêtres
fuient et ce sera 10000 en Angleterre et 6000 en Espagne, les aristocrates à Turin ou à Coblence où ils prennent les petits métiers pour survivre. Combien sont parties, environ 200.000
personnes... La Révolution, une véritable purge.
Septembre 1792, la Révolution décide d'égorger les suspects
:
- 150 à 200 à l'Abbaye
- 300 à la Conciergerie
- 180 à la Force
- 215 au Châtelet
- 115 aux Carmes
- 200 à Bicêtre dont 33 enfants...
- 72 aux Bernardins
- 75 à St Firmin
...1300 morts pour Paris en 4 jours
Les exécutions par guillotine postérieures à Thermidor,
environ 2639 personnes.
Et la province
Toulon, Fréron se vante de faire tomber 200 têtes par jour,
sans conception d'âge ni de sexe.
Marseille, Barras ne se fait pas prier pour
exécuter...
Dans le Vaucluse, les villages flambent devant les colonnes
républicaines de Maignet. A Orange 332 exécutions Lyon, Collot d'Herbois exécute 1684 personnes dont 60 jeunes gens dans la plaine des Brotteaux (dans d'ignobles conditions...). Bordeaux, c'est
Tallien, à Cambrai c'est Lebon et ses «fricassés de têtes ». A Arras on massacre sous l'air du « Ça ira»
Les estimations diront entre 35000 victimes...28% de paysans,
31% d'artisans et ouvriers, 20% de marchands, 8 à 9% de nobles et 6 à 7% pour le clergé.
« Il n'y a plus de Vendée ! Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses
femmes et ses enfants. Je viens de l'enterrer dans les marais de Savenay. J’ai écrasé les enfants sous les pieds de mes chevaux, massacré les femmes qui n'enfanteront plus de brigands. Je n'ai
pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé...Les routes sont semés de cadavres. Il y en a tant que sur plusieurs points ils font des pyramides. » (Westermann)
La Vendée comme de multiples endroits en France, s'est
révoltée contre la conscription, le « ras le bol » des persécutions religieuses et pour défendre le roi.
Déjà à l'époque, on essaie de prendre soin de la publicité.
Lors de la libération des 5000 prisonniers républicains par les royalistes, la consigne est stricte, écoutons Merlin de Thionville : « Il faut ensevelir dans l'oubli cette malheureuse action. N’en parlez même pas à la Convention. Les
brigands n'ont pas le temps d'écrire ni de faire des journaux. Cela s'oubliera...»
« Nous fusillons tout ce qui tombe sous notre main »
dit l'adjudant général Rouyer
« Je continue de brûler et de tuer tous ceux qui ont porté les armes... » (Turreau)
« J'ai brûlé et cassé la tête à l'ordinaire » (Nevy)
« L'armée de Brest à tué 3000 femmes » représentant
Garnier
« Pères, mères, enfants, tout à été détruit. »commandant
Perignaud
«J'ai égorgé tous les habitants ! » Duquesnoy
« à coup de baïonnettes 600 des 2 sexes » Cordelier
La technique d'Oradour est multipliée à
l'excès.
Au Mans, décembre 93, on fusille, on écrase les enfants, on
viole les femmes. On introduit des cartouches dans les corps auxquels on met le feu. On embroche les femmes encore vivantes avec des fourches. Le lendemain on fait des battues...
A Nantes on fusille mais pour Carrier, il faut mieux. On
coule un navire avec 20 prêtres. On prend des bateaux à fonds plat et on crée les déportations verticales. Chaque jour 100 à 200 personnes seront noyées. On attache des couples, parfois dans des
positions obscènes et on pratique ce que l'on appel les «mariages républicains» dans la Loire devenue pour l'occasion la « baignoire nationale ». C'est environ 4 à 5000 personnes qui périront
ainsi, noyés, hommes, femmes et enfants.
De même à Angers, on jette dans la Loire, en 3 jours, 800
personnes au Pont de Cé.
A Quiberon en juin 1795, 950 prisonniers dont on avait promis
la vie sauve, Hoche les fusillera au Champ des Martyrs. Carrier dit : «Nous ferons de la France un cimetière plutôt que de ne pas la régénérer à notre façon.» Cette guerre civile est difficile à
évaluer car dans toute la France la révolte a tonné. Des déportations du Pays Basque, à Lyon en passant par Marseille, des révoltes du Sud Ouest à la Normandie, en passant par la Bretagne et la
Vendée, sans oublier d'autres régions comme le Nord et la Corse. Il faut compter au bas mot environ 400.000 morts...
L'addition est faîte, triste et macabre :
La Révolution a coûté :
400 000 pour les guerres jusqu’en 1800
1.000.000 pour Napoléon
600.000 pour les guerres intestines
_________
2.000.000 morts
Nous laissons le mot de la fin à Napoléon, le soir d'Eylau
: « Une nuit de Paris réparera ce carnage »
(Faudrait-il parler des tanneries de peaux humaines et les
fours où les révolutionnaires brûlaient les Vendéens vivants...Voir les travaux de Reynald Sécher, les mémoires de G. Babeuf...)